Du 19 au 28 septembre dernier, j’ai animé un safari de photographie dans le parc national Kruger en Afrique du Sud. C’était le troisième safari que j’y animais et mon quatrième passage dans le parc.
En quatre voyages dans le parc, c’est la première fois que je photographie un Léopard avec un 70-200mm. Ils se retrouvent généralement dans des arbres plus éloignés de la route.
Les six participants ont tous eu de multiples occasions de photographier plusieurs mammifères de l’Afrique, ainsi que le « Big Five » : le Lion, le Léopard, le Buffle, l’Éléphant et le Rhinocéros. J’ai réalisé 12 500 photos en 10 jours de safari. Nous avons photographié 28 espèces de mammifères et 68 espèces d’oiseaux.
La vie du roi de la savane est difficile. Nous avons photographié ce Lion qui nous semblait particulièrement amoché. Il semble avoir l’œil droit crevé, mais il n’était pas amaigri.
La blessure peut provenir d’un combat contre un congénère, mais plus probablement à la suite d’un coup de sabot de l’une de ses proies. Lorsque je l’ai aperçu au loin dans les arbustes, il était suivi par quelques Hyènes.
Nous avons eu la chance d’observer des espèces rares comme l’Hippotrague noir (population de moins de 50 individus dans le parc), le Lycaon (moins de 100 individus dans le parc), l’Autruche (population estimée à moins de 20 oiseaux dans le parc), le Cobe des montagnes (population estimée à moins de 150 dans le parc), le Nyala (population estimée à moins de 150 dans le parc) et le Guépard (population estimée à moins de 120 dans le parc). Nous avons aussi observé quatre Léopards dont la population dans le parc est estimée à moins de 200.
Lorsque ces Éléphants sont arrivés au point d’eau, quatre Lions adultes s’y reposaient. Les Éléphants se sont approchés lentement et ont fait fuir les Lions.
Les adultes se sont approchés de l’eau pour s’abreuver et ont formé un mur avec leurs corps que l’Éléphanteau a tenté de franchir. L’une des adultes lui a donné un coup de patte pour le faire reculer. La scène nous a tous marqués.
Après que les adultes se soient abreuvés, ils ont formé un cercle de protection pour permettre aux plus jeunes de s’abreuver et cet Éléphanteau a aussi été allaité.
C’était ma quatrième visite et j’y ai maintenant passé 52 jours en safari photo. J’ai donc une bonne connaissance des régions à visiter de cet immense parc, qui fait 350 par 60 km. Nous avons patrouillé des régions fréquentées par les touristes, mais aussi des secteurs plus éloignés où nous ne rencontrions pratiquement personne.
La météo a été clémente, mais le mercure était élevé : nous avons eu trois journées de 42°C. Nous avons tout de même eu une journée à environ 20°C, dont la matinée à 10°C.
Nous avons observé ou photographié des Hyènes tachetées presque chaque matin. Celle-ci a pris la pause pour nous et, comme elle était à proximité, j’ai réalisé ce cadrage en employant un 100-400mm à 300mm.
Nous consacrons généralement les premières heures de la journée à la recherche de prédateurs et par la suite, nous portons une plus grande attention aux oiseaux. La magie de ce parc est de ne jamais savoir ce que nous trouverons au prochain détour de la route.
Nous avons photographié plus de 70 espèces d’oiseaux, dont ce Rollier à longs brins. Cette espèce est omniprésente dans le parc ; il est alors important de trouver un oiseau en bordure de la route, qui est sur un perchoir adéquat et dont l’arrière-plan est esthétique
Comme lors de toutes les formations, j’ai porté une attention particulière aux détails de la structure des images afin d’obtenir des compositions plus épurées.
Le Pygargue vocifère est comparable en dimension et poids à notre Pygargue à tête blanche. Il s’alimente principalement de poisson et nous l’avons vu attaquer un autre oiseau pour se saisir de sa proie, comportement aussi pratiqué par le Pygargue nord-américain.
Je connais quelques secteurs où il est présent et je l’ai photographié à chacune de mes visites.
Une partie de l’enseignement a aussi porté sur la compréhension du mode manuel d’exposition. Nous avons aussi porté une attention particulière à la lecture de l’histogramme. Selon la scène photographiée, j’indiquais dans quelles colonnes devait se retrouver la courbe de l’histogramme. Si vous avez de la difficulté à bien comprendre la dernière phrase, je vous recommande de vous inscrire au cours : Comprendre et saisir la lumière.
J’animerai cette formation dans la région de Québec le 10 novembre AM et à Montréal le 17 novembre AM. Cette formation vous aiderait à bien gérer la lumière et à éliminer les longues heures de travail à l’ordinateur. En ajustant adéquatement l’exposition à la prise de vue, vous obtiendrez des images plus lumineuses et plus attrayantes.
Lors des voyages précédents, nous avions eu quelques occasions de photographier des Hippopotames. Cette année, nous avons trouvé deux troupes plus accessibles et dont certains individus paradaient devant des femelles et rivalisaient entre eux en jouant à celui qui a la plus grande bouche.
L’Hippopotame est l’animal responsable du plus grand nombre de morts en Afrique. Si une personne s’aventure en bordure de son point d’eau, il peut sortir de l’eau et le pourchasser. S’il referme sa gueule sur une proie, elle n’a aucune chance. Cet animal est végétarien, mais il défendra vigoureusement son territoire contre les intrus.
Nous avons trouvé une troupe d’une douzaine de Lycaons qui se reposait en bordure de l’une des routes du parc. J’ai eu la chance d’observer et photographier des Lycaons lors de mes trois derniers passages dans le parc Kruger.
Selon moi, il est aussi plus pratique et plus intéressant de réaliser la bonne composition des images dès la prise de vue plutôt qu’à l’ordinateur. Les résultats sont alors plus gratifiants et vous profitez de la résolution maximale de votre boîtier.
L’image suivante n’a pas été recadrée sur l’ordinateur. Je vous présente le cadrage original, ce qui est le cas pour la majorité des photos que je publie.
Pour améliorer vos cadrages, je vous invite à vous inscrire au cours : Les structures de l’image. J’animerai cette formation dans la région de Québec le 10 novembre en PM et à Montréal le 17 novembre en PM.
Ce jeune Rhicocéros blanc représente une partie de l’avenir de cette espèce dans le parc. Ils sont malheureusement la proie de braconniers qui les chassent pour leurs cornes.
La difficulté qu’ils rencontrent est aussi reliée à leur taux de reproduction. Les jeunes demeurent avec la femelle pendant 4 ans avant d’être en mesure d’affronter les rigueurs de la savane. La femelle ne peut donc avoir qu’un jeune aux quatre à cinq ans.
J’animerai à nouveau un safari photo du 17 au 26 septembre 2019. Il reste actuellement des places de disponibles.
Si vous êtes intéressé par ces safaris consacrés à la photo, je vous invite à communiquer avec moi : daniel@danieldupont.ca
Sur ma page Facebook, j’ai aussi publié d’autres photos prises pendant le safari. Si vous n’êtes pas membre de Facebook, vous pourrez voir les photos en utilisant le lien suivant : http://on.fb.me/YRG525
De gauche à droite :
Notre chauffeur guide Sertorio, Robert Légaré, Brigitte Paquette, Dominique Pepin, Sylvie Le Blanc, Michel Le Blanc, Caroline Beaulieu et moi-même.
Voici des commentaires et des photos prises par les participants et participantes au Safari photo dans le parc Kruger 2018.
Merci à toi Daniel et ta conjointe Caroline pour m’avoir fait vivre un voyage fabuleux et inoubliable en tous points.
Merci au groupe pour cette camaraderie et cette belle complicité que nous avons vécue tout au long de ce magnifique périple.
Préparé avec grand professionnalisme dans le respect, l’humour et la bonne humeur, Daniel a une vaste connaissance du terrain et de la faune africaine et n’hésite pas à partager ses connaissances et prodiguer ses conseils judicieux.
Merci Daniel !
Robert Légaré
Un premier voyage inoubliable avec toi Daniel. Merci pour tes nombreux conseils. De par tes différents commentaires sur le comportement des animaux, on voit que tu as fait une très grande préparation. Rien n’a été laissé au hasard et, comme tu es une personne très organisée, nous avons profité au maximum de notre séjour en sol africain. Aussi, ces 10 jours à te côtoyer ont fait en sorte que j’ai changé mes habitudes lorsque je me prépare à prendre des photos.
Merci encore pour tout et ne change pas ta formule gagnante.
Sylvie Le Blanc
Très heureux d’avoir fait partie de cette belle aventure. Des souvenirs inoubliables et des photos, photos, photos, extraordinaires.
Un énorme MERCI à Daniel de nous avoir fait vivre un superbe safari avec lui et aussi de partager son expérience. J’ai reçu beaucoup de formation et appris beaucoup.
MERCI encore Daniel et heureux d’avoir rencontré ta douce Caroline.
Michel Le Blanc
Le safari était un de mes plus grands rêves et je crois que de l’avoir fait avec toi a été une de mes meilleures décisions car je ne crois pas que j’aurais été capable de l’organiser comme tu le fais, en plus de nous donner de l’apprentissage sur la photo, la lumière, la composition et j’en passe tu nous en apprends aussi sur le comportement des animaux.
Chaque fois que je regarde mes photos je revis ces merveilleux moments de pur bonheur. Quand c’est fini, c’est fini (clin d’œil à Caro) mais sincèrement j’aurais aimé que cela ne finisse pas.
Merci
Brigitte Paquette
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