L’année 2016 a été prolifique pour moi et en voici quelques faits marquants :
- La publication d’un cinquième livre aux Éditions Daniel Dupont : Techniques photo.
- L’animation de sept voyages ateliers.
- Un voyage exploratoire de 18 jours à Terre-Neuve.
- Une exposition de 52 photos à Causapscal.
- La participation au Salon de la photo de Québec et à celui de Laval.
- Le début de la collaboration avec le magazine Photo News.
J’ai fait de nombreux voyages et ateliers qui m’ont amené à traverser l’Amérique du Nord de l’Arizona à Terre-Neuve en plus de visiter la Gaspésie, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, la Floride, l’Utah et le Nevada, sans oublier l’Afrique du Sud. J’ai réalisé près de 45 000 photos.
Qu’il s’agisse d’ateliers d’une journée ou d’une semaine, plus de 150 personnes ont participé à divers ateliers de photo de nuit, de paysage ou d’oiseaux. Tous ont profité de cette expérience pour améliorer leurs connaissances et la qualité de leurs photos. Plus de 300 personnes ont assisté à des cours ou conférences.
J’espère bien vous rencontrer cette année dans un atelier qui vous permettra de découvrir ou d’approfondir de nouvelles techniques et d’améliorer ainsi la qualité de vos photos.
Les photos :
Il m’a été difficile de faire un choix dans l’ensemble de la production, surtout en ajoutant le voyage en Afrique du Sud, mais voici donc mes photos préférées de 2016; elles sont présentées en ordre de prise de vue.
J’ai débuté l’année en animant un atelier photo pour photographier les Pygargues à tête blanche de la Nouvelle-Écosse. Lors d’une de nos sorties, la neige tombait avec intensité et le vent la balayait en direction des oiseaux.
Cette photo représente bien le climat que doivent affronter les pygargues pour survivre. L’année débutait en force.
J’ai aussi réalisé cette photo au lendemain d’un verglas. J’ai toujours aimé l’hiver au Québec et je tente de l’illustrer afin de convaincre les photographes de sortir explorer.
Lors de l’atelier en Floride, j’ai observé, dans l’un des parcs visités, que ce Héron garde-bœuf volait en direction de son nid avec de petites branches dans le bec. Nous nous sommes positionnés afin de le photographier lorsqu’il passait devant une zone ombragée, ce qui offrait un contraste important entre la lumière qui l’éclairait et celle qui atteignait l’arrière-plan.
Pour capter la bonne lumière sur l’oiseau, j’ai employé le mode manuel d’exposition. En utilisant l’un des modes semi-automatiques (priorité à l’ouverture ou la vitesse), le plumage de l’oiseau risquait d’être plutôt grisâtre.
Capter les comportements des oiseaux ou des animaux demeure mon centre d’intérêt photographique. Cette scène d’une Grande Aigrette nourrissant ses rejetons dégage une certaine intimité que j’aime bien.
Ce cadrage d’une arche dans une arche demeure très artistique, mais demande une certaine forme physique pour atteindre le site de prise de vue. J’ai préféré cadrer plus large pour illustrer la dimension du site.
Nous sommes arrivés au parc avant les premières lueurs de l’aube. Quelques minutes avant l’heure prévue du lever de soleil, la neige a commencé à tomber au loin en voilant le ciel. Ajoutez à cette atmosphère la neige tombée au sol pendant la nuit et vous comprendrez que nous avons vécu un moment magique.
Voici l’une des routes sur laquelle nous avons roulé lors de l’atelier des Canyons américains, au printemps dernier. Nous avons fait un court arrêt pour photographier la scène et cette image est représentative des magnifiques paysages de l’ouest.
Nous avons fait une visite à la colonie de l’île Bonaventure et nous avons tous eu de très bonnes opportunités de photos. Pour plusieurs participants, c’était leur premier passage sur l’île.
L’intérêt premier de cet atelier est de photographier les magnifiques paysages côtiers de la province, ainsi que des icebergs. Nous ferons un minimum de deux sorties en mer pour les photographier. Lors du repérage, j’ai photographié plusieurs icebergs depuis le rivage.
Les conditions climatiques varient entre les jours et même les années. Lors du repérage, les premiers jours ont été couverts, brumeux et légèrement pluvieux. J’ai toutefois été en mesure de faire des photos chaque jour et les atmosphères, comme pour cette photo, sont des plus intéressantes.
Pour être en mesure de rendre les différences de luminosité de cette scène, j’ai employé le mode HDR de ma caméra. Pour obtenir un résultat probant, il est essentiel de programmer la caméra au mode manuel d’exposition. Vous trouverez plus d’explications dans le chapitre portant sur le HDR dans mon livre paru l’automne dernier.
J’avais déjà observé et photographié des Caribous en hiver lors d’un voyage à la Baie-James. C’était toutefois ma première rencontre avec le Caribou des bois.
Les deux individus présents n’étant aucunement dérangés par ma présence, j’ai été en mesure de bien me positionner et photographier l’un d’eux sur un arrière-plan neutre tout en étant plus bas que lui. Cela contribue selon moi à l’intérêt de cette image.
Un autre moment mémorable de 2016 fut cette rencontre avec un couple de Plongeons huards et deux petits. Je me souviendrai longtemps du lever de la brume sur le lac alors que nous avons aperçu les deux poussins sur le dos d’un des adultes.
Les deux adultes pêchaient en alternance pour nourrir les jeunes qui se reposaient par moment sur le dos des adultes.
J’attendais cette occasion depuis plus de 10 ans. C’est l’un des moments de photographie aviaire les plus marquants de l’année et en bonne compagnie.
Depuis plusieurs années, j’anime des journées d’atelier privé ou semi-privé dans la vaste région de Portneuf. J’y observe régulièrement la Maubèche des champs, la Sturnelle des prés et à l’occasion la Bécassine de Wilson.
Lorsque nous sommes arrivés sur place, j’ai entendu une sturnelle chanter et par la suite un chant moins fréquent, celui de cette maubèche. Elle était posée dans le champ à moins de 10 mètres du véhicule.
Lorsque j’ai emménagé sur la Rive Sud de Québec au début des années 90, cette espèce fréquentait le champ en face de chez moi. Maintenant, elle est beaucoup plus difficile à observer dans la grande région de Québec.
Chaque été, j’observe des sauterelles dans mon jardin. Cette année, comme je produisais un livre comportant un chapitre traitant de la macrophotographie, j’ai profité de l’occasion pour photographier celle-ci et publié la photo dans le nouveau livre.
Généralement, j’anime deux soirs d’atelier lors des feux d’artifice à Québec. En août dernier, lors du premier soir d’atelier, un orage a éclaté au-dessus de la ville de Québec. Comme nous étions à Lévis, nous avons été aux premières loges pour photographier l’orage. J’attendais cette occasion depuis de nombreuses années.
Cette photo illustre la couverture de mon nouveau livre : Techniques photo.
En octobre dernier, j’ai animé un premier safari photo dans le parc Kruger en Afrique du Sud. J’y ai alors photographié plus de 25 espèces de mammifères, dont cette femelle Babouin qui allaitait en bordure d’une route, et 80 espèces d’oiseaux.
Je passe en moyenne trois mois sur la route chaque année à réaliser des photos de nature, mais cette expérience demeure ma plus impressionnante.
Lors du safari photo dans le parc Kruger, nous avons eu la chance de découvrir une colonie de nidification de Guêpiers à front blanc. L’un des individus venait se poser sur une branche après avoir capturé des libellules. Nous en avons tous profité pour le photographier avec une proie.
Le parc Kruger, en Afrique du Sud, héberge une forte population de Léopards. Lors du safari photo, nous avons photographié deux Léopards qui avaient grimpé leurs proies dans un arbre pour la mettre à l’abri des lions.
Celui-ci avait grimpé un Impala, mais nous avons aussi observé un Léopard qui avait grimpé un Phacochère dans un arbre. La puissance de ces bêtes est impressionnante.
Lors du safari photo en Afrique du Sud, nous avons observé ou photographié sept léopards, dont ce couple qui célébrait le printemps. Nous avons pu observer le dimorphisme important entre la femelle et le mâle qui semblait deux fois plus imposant.
Le couple reprenait leurs activités intimes aux dix minutes, à notre grand plaisir.
J’ai capté cette scène d’intimité familiale entre un couple de lions et ce qui m’a semblé être leurs jeunes. La troupe de lions comportant 15 individus, dont trois mâles adultes, il est difficile d’affirmer qui sont les parents légitimes de ces jeunes.
J’ai été impressionné de voir les interactions entre ces quatre lions et la tendresse qui se dégage de cette scène.
Ce que j’ai le plus apprécié du parc Kruger, c’est de ne jamais savoir ce que le prochain kilomètre pouvait nous réserver. Lorsque nous sommes arrivés sur place, la majorité des membres de la troupe dormaient à proximité d’un buffle qu’ils avaient tué.
En milieu d’après-midi, trois mâles se sont approchés pour se nourrir et l’action a débuté. Nous avons tous été impressionnés par la puissance des mâles qui déplaçait la carcasse du buffle sans effort apparent. Nous sommes demeurés à proximité de cette troupe pendant plus de deux heures.
C’est assurément l’un des moments photographiques les plus intenses de ma carrière !
L’Afrique est magnifique, mais les conditions de survie y sont éprouvantes. Lors de nos déplacements, nous avons trouvé cette carcasse d’éléphant probablement décédé de maladie. Cette scène est difficile à observer, mais représente tout de même la chaîne alimentaire dans laquelle rien ne se perd.
Il sera éventuellement possible de faire l’achat de ces photos imprimées sur toile.
J’ai eu beaucoup de difficulté à faire cette sélection et j’espère qu’elle vous a intéressé.
J’attends vos commentaires !